Introduction à la biométrie (1)
Introduction à la biométrie (2)
La biométrie est un secteur connaissant un succès croissant au fur et à mesure que les techniques d’identification par la biométrie évoluent. Actuellement, les techniques de reconnaissance évoluent rapidement. Le nombre de produits utilisant des technologies issues de la biométrie seront de plus en plus en plus nombreux. Et présent parmi nous.
Le but d'un système biométrique peut être multiple. Un système de sécurité peut, par exemple, utiliser les outils que la biométrie met à sa disposition, pour gérer la sécurité des accès logiques d’un système. C’est sans doute l’utilisation la plus fréquente qu’il est fait de la biométrie. Mais la biométrie peut aussi servir à sécuriser les accès physiques d’un local contenant des données sensibles, de tout lieu sur lequel on choisit d’installer un verrou biométrique.
Qu’est ce que la biométrie ?
Définir ce qu’est la biométrie n’est pas facile car le terme « biométrie » englobe plusieurs secteurs d’études et de recherches. De nos jours, le mot « biométrie » est surtout utilisé pour désigner l’étude de la morphologie d’un organe humain, à l’aide d’outils mathématiques et informatiques, afin de parvenir à identifier un individu.
Selon le site web « Wikipedia », la biométrie est un mot qui « désigne au sens large l’étude quantitative des êtres vivants ».
Il existe trois catégories d’analyses biométriques :
1) Les analyses biométriques de type morphologiques : Empreintes digitales, traits du visage, veines de la main, minuties de la main,…
2) Les analyses biométriques de type comportementales : Analyse de la dynamique de la signature, la vitesse avec laquelle on écrit sur un clavier, les pressions exercées sur une touche, ou sur une tablette graphique,…
3) Les analyses biométriques de type biologiques : Analyse sanguine, structure de l’Adn,…
La biométrie permet donc d’identifier, de vérifier ce que l’on est. Ceci contrairement à des systèmes de sécurité basés non pas sur la biométrie, mais sur une carte à puce ou un badge magnétique par exemple. Les badges magnétiques et autres cartes à puces, permettent de vérifier l’identité grâce à ce que l’on possède (un badge, une carte à puce), pas grâce à ce que l’on est. Dans les systèmes de sécurité des accès logiques basés sur la vérification d’identité par mot de passe, on vérifie l’identité d’une personne à travers de ce que cette personne : son mot de passe.
Pour résumer, on peut dire qu’un processus de vérification d’identité grâce à la biométrie se compose en 2 parties :
- La capture des données biométriques : C’est durant cette étape qu’est capturée une image biométrique de l’organe, par un capteur qui transmet l’image vers un terminal disposant d’un logiciel de traitement des données biométriques récoltées.
- La vérification des données capturées : Durant cette étape, un logiciel associé au système biométrique compare l’image récoltée avec un gabarit biométrique de référence.
Qu’est-ce qu’un système de sécurité biométrique ?
Un système de sécurité biométrique, est un système de sécurité basé sur la reconnaissance de caractéristiques physiques ou comportementales d'un individu. Ces caractéristiques sont universelles et uniques.
On utilise 3 paramètres pour juger la qualité d’un système de contrôle des accès par la biométrie :
- Le taux de fausses acceptations : il s’agit des gabarits identifié par le système biométrique comme étant un gabarit biométrique de référence stocké dans ce système, par exemple, dans une base de données dédiée au système biométrique.
- Le taux de faux rejet : Il s’agit des gabarits biométriques rejetés par le système de vérification alors qu’il ne devrait pas l’être.
- Le taux de d’échec à l’enrôlement : Ce taux calcul la probabilité qu’un des éléments distinctifs habituellement utilisés pour reconnaitre quelqu’un par un système de reconnaissance biométrique, n’existe pas chez une personne.